Actualités
Comprendre l’ormvam : rôle, missions et impact en 2025
Comprendre le rôle ORMVAM en 2025 : gouvernance de l’eau et mise en valeur agricole
L’ORMVAM, Office Régional de Mise en Valeur Agricole de la Moulouya, occupe une place stratégique dans l’écosystème agricole marocain. En 2025, son action s’inscrit au croisement de la gestion des eaux, de la valorisation des terres irriguées et de l’accompagnement socio-économique des agriculteurs. La Moulouya, bassin emblématique du Nord-Est, concentre des cultures à haute valeur ajoutée (agrumes, maraîchage) et des milliers d’emplois directs et indirects. La coordination entre infrastructures hydrauliques, planification territoriale et services de proximité devient essentielle pour faire face à la raréfaction de l’eau et à la fluctuation des marchés.
Dans cette région, la mission première ne se résume pas à acheminer l’eau. Elle consiste à arbitrer entre usages, à optimiser les volumes disponibles et à renforcer la préservation des ressources naturelles. Le périmètre irrigué, construit entre les années 1950 et 1960, a permis la mise en valeur de vastes plaines. Mais l’ensablement des réservoirs, l’érosion et les fuites exigent désormais une modernisation profonde. Le rôle ORMVAM devient ainsi plus large : technique, économique et social, avec un ancrage fort dans la politique environnementale nationale.
Les agriculteurs attendent des réponses concrètes et rapides. À Berkane, un groupement d’exploitants a par exemple rationalisé ses créneaux d’irrigation grâce à des calendriers tournants proposés par l’Office. Résultat : moins de pertes, un meilleur calibre des clémentines et des coûts énergétiques sous contrôle. Ce type de coordination incarne l’esprit de service public attendu d’un gestionnaire de réseau au service du territoire.
Fonctions clés et leviers d’efficacité
Pour clarifier les responsabilités, il est utile de distinguer quatre fonctions structurantes. La première, l’ingénierie hydraulique, s’intéresse aux canaux, aux stations et aux vannes. La seconde concerne l’appui technique aux cultures et l’orientation vers l’irrigation localisée. La troisième relève de l’organisation collective (calendriers d’eau, entretien partagé). La quatrième touche à l’inclusion économique : formations, accès à l’assurance climatique et émergence de coopératives, notamment féminines.
- 🚰 Gestion des eaux : équilibrer les dotations entre secteurs et saisons.
- 📊 Suivi des performances : indicateurs de rendement hydrique et de qualité des réseaux.
- 🌱 Développement durable : pratiques économes en eau et sols protégés.
- 🤝 Proximité : guichets de services, médiation et information en continu.
Ce maillage d’actions est cohérent avec les orientations nationales. Les Offices régionaux projettent, sur 2025-2027, un effort d’investissement cumulé annoncé à 11,23 milliards de dirhams, avec la poursuite de la reconversion à l’irrigation localisée déjà portée à 276.032 ha, soit environ 41% du réseau irrigué. Dans la Moulouya, la traduction concrète passe par l’étude de modernisation du réseau à ciel ouvert alimenté depuis le barrage Mechraâ Hammadi. Cette articulation des politiques et des projets renforce l’impact ORMVAM 2025 au-delà du seul périmètre des canaux.
| Fonction ORMVAM 🎯 | Objectif clé ✅ | Indicateur pratique 📈 | Exemple terrain 🌍 |
|---|---|---|---|
| Ingénierie hydraulique | Réduire les pertes et fiabiliser l’acheminement | Pertes linéaires (m³/km) 📉 | Réhabilitation ciblée des tronçons anciens |
| Appui aux cultures | Maximiser le rendement par m³ d’eau | Productivité hydrique (kg/m³) 🌾 | Goutte-à-goutte sur agrumes de Berkane |
| Organisation collective | Planifier les tours d’eau et l’entretien | Taux de respect des créneaux ⏱️ | Calendriers partagés par secteur |
| Inclusion économique | Former et sécuriser les revenus | Assurance climatique (ha couverts) ☂️ | Couverture étendue dans les vergers |
La cohérence d’ensemble – technique, sociale et environnementale – conditionne la pérennité des cultures et l’emploi local. C’est ce trépied qui confère sa singularité à l’action de l’Office dans la région de la Moulouya.

Missions ORMVAM et modernisation du réseau Moulouya : 66.000 ha à sécuriser
Au cœur des missions ORMVAM figure la modernisation des infrastructures d’irrigation. Face à la dégradation de segments conçus entre 1950 et 1960, l’Office lance une étude stratégique couvrant plus de 66.000 hectares dans les provinces de Berkane, Nador et Taourirt. L’objectif est clairement posé : optimiser l’acheminement, réduire les pertes et augmenter la résilience du périmètre face à la variabilité hydrologique. Deux artères structurent le dispositif : le canal principal Rive Droite (RD) long d’environ 155 km (débit en tête initial de 18 m³/s) et le canal principal Rive Gauche (RG) d’environ 133 km (17 m³/s). À ciel ouvert, en section trapézoïdale et revêtus de matériaux hétérogènes, ces canaux subissent l’ensablement issu d’un bassin versant très érodable.
Le calendrier est précis. Une étude estimée à un peu plus de 4 millions de dirhams doit établir le scénario optimal : réhabilitation ciblée des ouvrages endommagés, modernisation partielle avec régulation avancée, ou refonte intégrale avec technologies de mesure et de commande. Cette démarche inclut un arsenal méthodologique moderne : scanner 3D, prospections géophysiques et géotechniques, tests d’alcali-réaction, auscultation sonique et essais de résistance du béton. Des consultations locales permettront d’intégrer les contraintes des irrigants et les spécificités culturales.
Pourquoi intervenir maintenant ? Enjeux, risques et solutions
Les diagnostics convergent : l’ensablement des réservoirs, aggravé par l’érosion du bassin de la Moulouya, impose des vidanges fréquentes qui fragilisent les revêtements. Les fuites et prélèvements non réglementaires accentuent les pertes et perturbent la répartition. Sans intervention, la performance hydrique se dégrade, mettant en danger des centaines d’exploitations. À l’inverse, une modernisation bien conçue crée un cercle vertueux : plus d’eau utile, des rendements stabilisés et une réduction des coûts d’entretien.
- 🛠️ Réhabilitation ciblée : réparer les tronçons critiques pour un gain rapide.
- 📡 Régulation intelligente : capteurs, vannes motorisées et supervision.
- 🔁 Refonte complète : reprofiler, étancher et équiper en télégestion.
- 🧩 Concertation : intégrer l’avis des agriculteurs de Berkane, Nador, Taourirt.
Un exemple illustre l’intérêt d’une approche progressive. Dans un secteur aval de Taourirt, le remplacement ponctuel d’un tronçon fissuré, assorti d’un recalibrage de vannes, a divisé par deux les pertes mesurées sur 4 km. À plus grande échelle, ce type de gain se traduit par des milliers de m³ économisés chaque campagne, réinjectés vers les cultures de fin de tour d’eau.
| Élément du réseau 🧱 | État/risque actuel ⚠️ | Solution envisagée 🛠️ | Bénéfice attendu 🌟 |
|---|---|---|---|
| Canal RD (155 km) | Fuites, vieillissement du revêtement | Réhabilitation des sections critiques | Moins de pertes, débit régulier |
| Canal RG (133 km) | Ensablement récurrent | Curage + amélioration des seuils | Stabilité hydraulique accrue |
| Ouvrages de prise | Commandes obsolètes | Automatisation progressive | Réactivité en temps réel |
| Réservoirs | Sédimentation élevée | Gestion sédiments + protections | Moins de vidanges, durée de vie ↑ |
Cette modernisation, adossée aux standards de la politique environnementale nationale, soutient l’adaptation au changement climatique. L’efficience hydrique gagnée sécurise la campagne d’agrumes, essentielle aux exportations de l’Oriental. C’est aussi un levier majeur d’attractivité pour les jeunes entrepreneurs agricoles.
En rehaussant la fiabilité du réseau, l’Office consolide la confiance des filières et la visibilité des investissements privés. C’est ce type d’alignement public-privé qui transforme une modernisation technique en avantage compétitif régional.
Impact ORMVAM 2025 sur l’emploi, les coopératives et les filières de la Moulouya
L’impact ORMVAM 2025 dépasse le cadre des canaux. Les retombées se mesurent dans l’emploi local, l’essor des coopératives et la montée en compétence des exploitants. À Berkane, la filière agrumes reste un pilier, avec des prévisions de production robustes et une part significative destinée à l’export, notamment pour les variétés de clémentine. Quand l’eau est mieux gérée, calibre et coloration gagnent, et les débouchés premium s’élargissent. Les coopératives féminines, encouragées par des programmes nationaux et internationaux, renforcent leur résilience face aux chocs climatiques et économiques.
Les chiffres confirment la dynamique inclusive. La couverture sociale a bénéficié à près de 416.439 agriculteurs récemment, tandis que l’assurance climatique a été étendue à environ 254.349 ha, en bonne voie vers l’objectif 2030. L’accès à ces dispositifs change la donne pour des petites exploitations vulnérables aux aléas. À Nador, une coopérative mixte a par exemple mis en place un fonds d’urgence alimenté par une prime d’assurance bonifiée et un micro-équipement (capteurs d’humidité) cofinancé avec l’Office : un filet de sécurité qui évite les ventes à perte lors des saisons sèches.
Compétences locales, emploi et transmission
L’optimisation des réseaux appelle des profils variés : conducteurs d’ouvrages, techniciens de maintenance, spécialistes en télégestion, agronomes. Les chantiers de réhabilitation génèrent des emplois temporaires, tandis que la gestion modernisée crée des postes qualifiés durables. Un parcours type se dessine pour les jeunes diplômés des instituts de technologie appliquée : stage auprès d’un secteur d’irrigation, puis prise en main d’un lot de vannes, avant de passer à l’analyse des indicateurs de performance.
- 🧑🏭 Emplois techniques : curage, réparation, instrumentation.
- 🧑💻 Métiers digitaux : télémesure, SIG, supervision.
- 👩🌾 Services aux cultures : ferti-irrigation, lutte intégrée.
- 🧑⚖️ Gouvernance locale : comités d’eau, médiation, formation.
La trajectoire d’“Amina”, agricultrice à Ahfir, illustre la valeur de l’accompagnement. Après une formation sur l’irrigation localisée et la fertilisation, sa parcelle de clémentiniers a enregistré un gain de 15% de rendement pour un volume d’eau réduit de 20%. Ce différentiel a financé l’adhésion de sa coopérative à une certification qualité, ouvrant l’accès à des contrats à l’export.
| Dimension socio-éco 🤝 | Effet mesurable 📌 | Outil ORMVAM 🧰 | Signal de marché 💹 |
|---|---|---|---|
| Emploi local | Chantiers et postes qualifiés | Marchés de travaux + formation | Réduction du chômage saisonnier |
| Coopératives | Mutualisation des coûts | Programmes d’appui dédiés | Montée en gamme produits |
| Assurance | Revenus stabilisés | Extension de la couverture ☂️ | Investissements privés facilités |
| Export | Calibre et qualité stables | Calendriers d’eau fiables | Accès marchés premium 🌍 |
En renforçant les filets de sécurité et la compétitivité, l’Office relie la technique hydraulique à l’ascenseur social. Ce lien, lorsqu’il est entretenu, fidélise les talents et stabilise les territoires ruraux de la Moulouya.

Gestion des eaux, planification territoriale et politique environnementale dans la Moulouya
La réussite de la modernisation repose sur une gestion des eaux intégrant la ressource, les usages et l’espace. La planification territoriale sert de boussole : elle articule zones de production, corridors hydrauliques, pistes agricoles et zonages de protection. L’adaptation au changement climatique impose des scénarios par saison, des seuils d’alerte et une capacité d’ajustement en temps réel. L’ORMVAM traduit cette vision en règles pratiques : tours d’eau, alerte sédiments, priorités de maintenance et pédagogie auprès des usagers.
La politique environnementale régionale ne se limite pas à l’eau. Elle touche les sols, la biodiversité utile et les pratiques de fertilisation pour limiter la salinité et la pollution diffuse. Dans les plaines argilo-limoneuses de la Moulouya, un pilotage trop généreux de l’irrigation entraîne des remontées salines. À l’inverse, une dose au plus juste, couplée à des couverts végétaux, améliore la structure des sols et la productivité à moyen terme. Ce sont ces compromis, finement arbitrés, qui assurent la préservation des ressources naturelles.
Outils numériques, gouvernance de l’eau et concertation
L’Office s’appuie de plus en plus sur le numérique : systèmes d’information géographique, capteurs de niveau, tableaux de bord, alertes de turbidité. Les comités locaux participent aux décisions à travers des réunions thématiques. À titre d’exemple, un protocole de “redémarrage propre” post-vidange limite l’afflux de sédiments dans les sections aval, grâce à un séquencement progressif des débits. La pédagogie auprès des irrigants est décisive pour respecter ces fenêtres techniques.
- 🛰️ Cartographie SIG : connaître les points faibles du réseau.
- 📲 Télémesure : surveiller les niveaux et la turbidité.
- 🧪 Qualité de l’eau : contrôler salinité et sédiments.
- 🗺️ Planification : aligner culture, eau et logistique.
| Outil/Processus 🛎️ | Usage opérationnel ⚙️ | Parties prenantes 👥 | Résultat attendu 🌱 |
|---|---|---|---|
| SIG + capteurs | Localiser fuites, piloter vannes | ORMVAM, associations d’usagers | Réactivité et économies d’eau |
| Comités d’eau | Arbitrer les tours, résoudre conflits | Agriculteurs, communes | Adhésion sociale, équité 🤝 |
| Protocoles sédiments | Curage, démarrage progressif | Techniciens, exploitants | Moins de colmatage, durabilité |
| Bonnes pratiques | Ferti-irrigation, couverts | Conseillers, coopératives | Sols vivants, rendements stables |
Cette approche élargie fait du réseau d’irrigation un véritable système vivant, où chaque réglage produit des effets en chaîne. C’est aussi un terrain d’apprentissage collectif qui renforce l’autonomie des usagers.
En intégrant technologies, concertation et bonnes pratiques agronomiques, la Moulouya trace une voie crédible pour sécuriser l’agriculture irriguée marocaine dans une ère hydrologiquement plus incertaine.
Investissements 2025-2027, innovation et gouvernance : la feuille de route de la mise en valeur
La trajectoire d’investissement annoncée pour les Offices régionaux – 11,23 MMDH d’ici 2027 – donne l’ampleur de l’ambition. Dans la Moulouya, l’effort priorise la fiabilité hydraulique, l’extension de l’irrigation localisée et l’accompagnement des filières. Les 276.032 ha déjà convertis au goutte-à-goutte, soit 41% du réseau irrigué, indiquent une transition structurelle. L’ORMVAM aligne ces projets avec la dynamique nationale de durabilité et les besoins concrets des agriculteurs.
Le financement combine budgets publics, concours internationaux et cofinancements privés. La clarté des indicateurs est essentielle : m³ économisés, linéaires réhabilités, productivité hydrique, surfaces assurées, emplois créés. La gouvernance s’en trouve renforcée, car les résultats deviennent comparables entre secteurs et campagnes. Un comité de suivi intègre des représentants d’exploitants, garantissant l’ancrage territorial des décisions.
Cap vers l’innovation utile et mesurable
L’innovation n’est pas une fin en soi. Elle doit répondre à un problème identifié et prouver son efficacité. Les priorités : capteurs simples et robustes, télégestion évolutive, solutions anti-sédiments adaptées, formations courtes et ciblées. Les démonstrations sur parcelles pilotes rassurent et accélèrent l’adoption. Une plate-forme de partage d’expérience, nourrie par les retours d’Amina et d’autres agriculteurs, peut réduire les erreurs de mise en œuvre et harmoniser les pratiques.
- 💧 Goutte-à-goutte optimisé : moins d’eau, même rendement.
- 🧠 Data utile : indicateurs simples, visibles, actionnables.
- 🔧 Maintenance préventive : réduire les pannes et les coûts.
- 📚 Formations flash : 2-3 heures, un geste technique à la fois.
| Volet stratégique 🧭 | Action prioritaire 🚀 | KPI suivi 📊 | Effet économique 💼 |
|---|---|---|---|
| Hydraulique | Réhabiliter X km/an | Linéraire réhabilité 🛠️ | Coût d’eau/m³ en baisse |
| Irrigation localisée | Équiper secteurs fragiles | Ha convertis 🌱 | Valeur/ha en hausse |
| Assurance | Étendre couvertures | Ha assurés ☂️ | Revenus stabilisés |
| Formation | Sessions ciblées | Participants formés 👩🏫 | Moins d’erreurs, plus de rendement |
En gardant le cap sur des résultats tangibles, la feuille de route 2025-2027 peut convertir chaque dirham investi en bénéfice productif et social pour la Moulouya et ses filières.
De la technique à la compétitivité : comment l’ORMVAM ancre le développement durable
La transformation hydraulique n’a de sens que si elle se traduit par des gains durables pour les agriculteurs. Le développement durable devient ici la condition de la compétitivité. La réduction des pertes d’eau, la protection des sols et la stabilité des calendriers d’irrigation soutiennent les marges des exploitations et la qualité des produits. Pour les recruteurs du secteur agroalimentaire marocain, cette stabilité se traduit par des besoins pérennes en profils techniques et en compétences logistiques.
Les marchés internationaux exigent traçabilité et régularité. En assurant un débit fiable jusqu’aux parcelles, l’Office facilite la planification des récoltes et le respect des contrats export. Cet atout institutionnel attire les investissements et sécurise l’emploi local. La Moulouya, connue pour ses clémentines, peut ainsi diversifier son offre – jus, segments, produits transformés – et favoriser l’émergence de PME de l’aval.
Chaîne de valeur, attractivité et résilience
La modernisation des canaux agit comme un multiplicateur. Elle réduit les incertitudes amont et libère de la valeur aval. En période de stress hydrique, les exploitations mieux équipées conservent un niveau de production régulier, ce qui stabilise l’offre et les prix. Pour les jeunes diplômés, la région devient un terrain d’expertise : supervision des réseaux, conduite de projets d’irrigation, services de conseil en ferti-irrigation et en efficacité énergétique.
- 🏭 Agro-industrie : volumes stables, qualité homogène.
- 🚚 Logistique : planification facilitée, moins de ruptures.
- 🧑🎓 Compétences : métiers d’eau et d’agronomie recherchés.
- 🌍 Image territoriale : bassin pionnier en adaptation climatique.
| Pilier durable ♻️ | Action concrète 🧩 | Impact mesuré 📐 | Signal pour l’emploi 👔 |
|---|---|---|---|
| Eau | Réduction fuites et sédiments | m³ économisés 💧 | Techniciens de réseau |
| Sol | Couverts et ferti pilotée | MO/ha et structure 🌱 | Conseillers agronomes |
| Climat | Assurance et variétés résilientes | Ha assurés ☂️ | Agents d’appui agricole |
| Gouvernance | Comités d’eau et transparence | Taux de conformité 📑 | Médiateurs territoriaux |
Cette dynamique relie la technique et l’humain, l’amont agricole et l’aval industriel. En somme, elle transforme la gestion de l’eau en avantage concurrentiel et en mobilité sociale pour la Moulouya.
Qu’est-ce que l’ORMVAM et quelles sont ses priorités en 2025 ?
L’ORMVAM est l’Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya. Ses priorités 2025 portent sur la modernisation du réseau d’irrigation (66.000 ha), la réduction des pertes d’eau, l’appui aux filières (notamment agrumes) et l’inclusion via formation et assurance climatique.
Pourquoi moderniser les canaux RD et RG de la Moulouya ?
Construits entre 1950 et 1960, ils présentent fuites, ensablement et équipements obsolètes. Leur réhabilitation améliore l’efficience hydrique, stabilise les rendements et sécurise l’emploi local.
Quels bénéfices pour les agriculteurs avec l’irrigation localisée ?
Des économies d’eau significatives, une meilleure uniformité d’arrosage, une ferti-irrigation plus précise et une qualité de récolte accrue, favorable aux marchés locaux et à l’export.
Comment l’ORMVAM intègre l’adaptation au changement climatique ?
Par la planification territoriale, la télésurveillance des réseaux, l’extension de l’assurance climatique, des pratiques agroécologiques et la priorisation d’investissements à fort impact hydrique.
Quelles opportunités d’emploi la modernisation crée-t-elle ?
Des postes techniques (curage, maintenance), numériques (télémesure, SIG), agronomiques (conseil, ferti-irrigation) et de gouvernance locale (comités d’eau, médiation).
Curieuse du moindre indicateur, Laila décrypte l’économie marocaine comme une horlogerie fine. Elle aime transformer des chiffres bruts en analyses claires, nuancées, et toujours contextualisées. Son credo : rendre l’info économique compréhensible sans jamais la simplifier.